BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//https://www.photo-forum.fr//Google Calendar 1.0//EN CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH BEGIN:VEVENT SUMMARY:EXPOSITION SABRINA KARP X-WR-TIMEZONE:Europe/Paris DTSTART;VALUE=DATE:20180317 DURATION:P42D UID:407@www.photo-forum.fr DTSTAMP:20240328T105002Z DESCRIPTION:Météore\n Sabrina KARP\n \n Maison de la Culture et des Loisi rs de Metz \n Sabrina Karp pose\, à mon sens\, une question importante : qu'est-ce que la représentation photographique ?\n \n A l'évidence\, rie n qui n'en sort\, rien qui ne s'en extrait\, tout s'y maintient. Les photo graphies présentées dans cette exposition offrent une visibilité bienve illante à ce qui est habituellement destiné à être maintenu dans l'obs curité. Un tout y est contenu. Un tout est un monde autonome. Une image e st surtout la représentation d'une certaine réalité. Le cinéaste Andrà © S. Labarthe a écrit un jour que « le réel n'est pas à l'origine du d ocumentaire\, il en est la récompense ». Sabrina Karp pose donc son rega rd sur un monde à la lisière\, à la limite de l'ordinaire\, du banal et du quotidien\, en attendant que ce réel même se révèle. Il faut du te mps pour l'apercevoir – le temps du regard – \; car il se situe to ujours dans les interstices\, une marginalité dirait-on. Parfois\, le ré el en émerge\, parfois il s'y dissimule. Des figures aspirées par les pr ofondeurs de ce monde particulier y survivent : des personnages sans ombre \, accidentés\, naufragés\, juste en survie parce que la vie\, elle-mêm e est trop ennuyeuse. La photographe les capte avant disparition. Ce sont déjà des souvenirs\, des vestiges d'un espace et d'un temps disparus. Ce sont des spectres qui s'évanouiront dans l'esprit des visiteurs. Jean-Fr ançois DIANA \n Dans une société occidentale qui tend de plus en plus v ers l'ultra-libéralisme\, j'ai souhaité cartographier la classe populair e emprunte d'une certaine marginalité et renvoyer une image sincère et b ienveillante de l'occident dans toute sa diversité\, montrer ce qui habit uellement reste dans l'ombre.\n \n En 2013\, alors que je passe du numéri que à l'argentique. Vivant dans un quartier populaire de Metz\, je commen ce à faire des portraits de ses habitants. Je souhaite également montrer le lien entre ces derniers et leur environnement. Je rajoute donc des pay sages urbains\, natures mortes et autres photographies qui font écho aux portraits. Puis j'ai voulu aller plus loin dans ce travail et montrer d'au tres pays comme les États-Unis et L'Angleterre. Je poursuis actuellement ce travail en Belgique.\n \n © Sabrina KARP X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html:
Météore
Sabrina KARP
Maison de la Culture et des Loisirs de Metz
Sa
brina Karp pose\, Ã mon sens\, une question importante : qu'est-ce qu
e la représentation photographique ?
A l'évidence\, rien qu
i n'en sort\, rien qui ne s'en extrait\, tout s'y maintient. Les photograp
hies présentées dans cette exposition offrent une visibilité bienveilla
nte à ce qui est habituellement destiné à être maintenu dans l'obscuri
té. Un tout y est contenu. Un tout est un monde autonome. Une image est s
urtout la représentation d'une certaine réalité.
Le cinéaste André S. Labarthe a écrit un jour que « le réel n'est pas à l'origine du doc umentaire\, il en est la récompense ».
Sabrina Karp pose donc son rega rd sur un monde à la lisière\, à la limite de l'ordinaire\, du banal et du quotidien\, en attendant que ce réel même se révèle. Il faut du te mps pour l'apercevoir – le temps du regard – \; car il se situe to ujours dans les interstices\, une marginalité dirait-on. Parfois\, le ré el en émerge\, parfois il s'y dissimule. Des figures aspirées par les pr ofondeurs de ce monde particulier y survivent : des personnages sans ombre \, accidentés\, naufragés\, juste en survie parce que la vie\, elle-mêm e est trop ennuyeuse.
La photographe les capte avant disparition. Ce son t déjà des souvenirs\, des vestiges d'un espace et d'un temps disparus. Ce sont des spectres qui s'évanouiront dans l'esprit des visiteurs.
Jea n-François DIANA